Géographie, situation, climat, vue d’ensemble
Lorsqu’on se trouve à bord du Rhapsody of the Seas ou du Jewel of the Seas et que l’on profite de croisières en Méditerranée ou de croisières dans les îles, faire une escale à Katakolon est un moment très attendu. Cette petite station balnéaire, qui se trouve au sud-ouest de la Grèce, dans la baie d’Agios Andreas, non loin de la vallée du Péloponnèse, est le port le plus proche de l’un des sites archéologiques les plus renommés de la Grèce antique, Olympie. Le berceau des Jeux Olympiques ne se trouve, en effet, qu’à une quarantaine de kilomètres de cette petite ville calme et agréable qui jouit d’un climat méditerranéen qui la rend facile à rallier quasiment toute l’année. Les étés, chauds et secs, bénéficient de la proximité des lieux avec la mer ionienne, car les côtes sont régulièrement rafraîchies par la brise marine. Les rayons du soleil s’attardent jusqu’en automne et s’invitent au printemps. Les températures, moins importantes, sont alors parfaites pour déambuler dans la ville et aux alentours. L’hiver, doux et peu pluvieux, est l’arrière-saison idéale pour ceux qui aiment l’authenticité. L’afflux des visiteurs est moins important et le petit port et ses alentours baignent dans une grande quiétude.
Le port de Katakolon n’a rien à voir avec celui du Pirée, d’une taille démesurée, il est petit et dégage une atmosphère particulière, à la fois tranquille et active. La ville n’est qu’à quelques centaines de mètres du quai et ne compte que trois rues. Elle est néanmoins charmante, nichée entre mer et montagne. Ses maisons colorées, traditionnelles, plongent immédiatement le voyageur dans une Grèce authentique et chaleureuse dans laquelle il fait bon flâner alors que ses environs verdoyants et luxuriants appellent à de longues promenades ou randonnées. Un peu plus loin, après avoir visité le site archéologique d’Olympie et vu le temple de Zeus à Katakolon, on peut aussi goûter au plaisir d’un moment à la plage à Kourouta Beach.
Lieux à visiter et activités sur place
Un voyageur qui profite d’une escale à Katakolon doit impérativement visiter le site archéologique d’Olympie. Ce centre religieux, édifié dans le Péloponnèse, dans une petite plaine de la région de l’Élide, sur les rives du fleuve Alphée et au pied du Mont Cronion, au cœur du bois sacré d’Altis, est l’une des merveilles les plus connues de la Grèce antique. Il faut dire que ce site est remarquablement conservé et qu’il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le visiteur peut facilement imaginer la splendeur qui fut celle de ces lieux par le passé en déambulant au milieu des vestiges dont la plupart ont conservé une partie de leurs élévations. Olympie était, dans l’Antiquité, un grand sanctuaire dédié à Zeus où se déroulaient les Jeux olympiques organisés tous les quatre ans. Ce lieu fut l’objet de nombreuses convoitises et le terrain de nombreuses luttes.
Il sera même détruit en partie au Ve siècle ap. J.-C. Sur ce site se mêlent des édifices religieux païens et paléochrétiens, des temples érigés pour les vainqueurs des Jeux mais aussi des thermes, des gymnases et des hôtelleries et toutes sortes d’installations sportives qui témoignent de l’importance majeure de cet endroit sur lequel est encore allumée la flamme des Jeux olympiques aujourd’hui. L’un des temples les plus étonnants de ce site archéologique est le temple de Zeus à Katakolon. Édifié au Ve siècle av. J.-C, il était aussi majestueux que le Parthénon d’Athènes comme en attestent les vestiges que l'on peut contempler et qui dévoilent des restes de colonnes doriques et des soubassements en calcaire coquillier, mais aussi les nombreuses décorations dont il était orné et qui se trouvent maintenant rassemblées dans un musée à proximité.
Il est d’ailleurs judicieux de finir son escapade à Olympie par une visite de ce musée. On peut y observer de belles statues qui représentent les travaux d’Héraclès, la bataille entre les Centaures et les Lapithes ou encore Pélops, le fils de Tantale, fondateur du Péloponnèse, lors du concours de chars qui lui valut la main d'Hippodamie, princesse de la région, et y admirer l’un des joyaux les plus enviés de l’art grec, l’Hermès de Praxitèle, lui aussi découvert sur le site archéologique d’Olympie et désormais conservé dans cet endroit.
